Le Lien N°109
Publié le 24/03/2014
Le Lien N°109
24 mars 2014
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Il faut dire
La nouvelle année est là, les rues ont perdu leurs parures de lumière, la vie reprend son cours, c’est pour nous le temps du bilan.
- 2013, année de tous les espoirs, puisque c'est celle de la mise en place des promesses de l'alternance. Déception pour les uns, mais pas pour nous car nous n'avions pas appelé à choisir un candidat en 2012.
- 2013, année de crise avec perte de pouvoir d'achat, recul de notre couverture sociale et nouvelle contre-réforme des retraites.
- 2013, année de toutes les attaques contre les fonctionnaires : remise en cause de leur mission, de leur utilité, de leur dévouement et de leur honnêteté au service de la nation.
- 2013, une année de toutes les turpitudes : certains chroniqueurs assènent sans retenue le résultat de leurs analyses à des lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs désorientés.
Au nom de la liberté de la presse, au nom de la liberté de l'information, ils se permettent à longueur de journée de défendre des analyses qu'ils présentent comme des vérités. Vérités qu'ils interprètent ou font évoluer en fonction des évènements.
C'est ainsi qu'ils affirment que les pensionnés sont des nantis, ne participant pas assez à l'effort de la nation.
Oublient-ils ces bonimenteurs que la moitié des nouveaux pensionnés perçoivent le minimum contributif et donc moins de 1 028 euros par mois ?
Sont-ils seulement « incompétents » quand ils affirment que nos pensions sont payées par l'impôt ?
Ont-ils une arrière-pensée en omettant de dire que nous avons versé tout au long de nos vies actives des cotisations dans un régime légal de répartitions ou sont-ils à la solde des banques et compagnies d’assurances prêtes à tout pour s’emparer du magot que constituent les cotisations sociales ?
2014 sera l’année qui annonce la révolte des pensionnés.
Forts de notre nombre, de notre impact dans l'opinion publique, nous combattrons les agissements de nos détracteurs qui se nourrissent des divisions qu'ils fomentent.
Acceptons le débat, mais pas les tables rondes qui font de nous des coupables sans aucune possibilité de défense.
Chaque fois qu'une contre vérité, chaque fois qu'une manipulation, chaque fois qu'une analyse partisane sera retenue, ensemble nous réagirons:
Ecrivez aux rédacteurs responsables, envoyez-nous vos lettres nous les ferons suivre et nous les publierons, servez-vous des réseaux sociaux.
Nous boycotterons leurs journaux, leurs radios, leurs chaînes de télé si nous n'avons pas un droit de réponse.
En un mot disons "ASSEZ"
Permettez-moi de vous présenter au nom du bureau de l’UFR, nos meilleurs vœux de santé et de bonheur, pour vous et ceux qui vous sont chers. Soyez assurés de notre détermination. Ensemble nous leur dirons : "Assez"