Drame dans l'enseignement

Mercredi 22 février, au lycée Saint Thomas d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz, une enseignante a été poignardée par un de ses élèves, pendant son cours d’espagnol.

Nos pensées vont vers ses proches, famille et collègues, à qui nous adressons nos plus sincères condoléances.

Une fois encore, après les drames d’Albi en 2014 et Trappes en 2020, une enseignante est assassinée dans l’exercice de ses fonctions. Ce tragique événement s’ajoute aux trop nombreux faits de violences et agressions que subissent les personnels d’Education et, plus largement, les agents publics.

La FGF-FO considère que la politique menée par le gouvernement en matière de prévention de la violence n’est pas du tout à la hauteur des problèmes auxquels les agents publics font face régulièrement.

Au lieu de diminuer les effectifs et de supprimer les CHS-CT, il est au contraire urgent de créer les postes nécessaires au bon fonctionnement des services publics. Dans l’Education Nationale l’insuffisance des emplois, en particulier d’enseignants, enseignants spécialisés, psychologues, médico-sociaux, vie scolaire et administratifs est criante.

La FGF-FO apporte son soutien à tous les enseignants et agents de l’Education Nationale et s’associe à toute forme d’hommages rendus.